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Rachel Moret, « Les frères Lebrun sont une source de motivation »

Publié le : 29/01/2024

Alors que la saison régulière de Pro A dames touche à sa fin, la plus française des pongistes suissesses nous livre ses impressions sur sa première partie de saison avec son club et sur la présence des frères Lebrun dans la section masculine du club d’Occitanie.

Comment jugez-vous cette la première partie de saison de Nîmes-Montpellier ?

Autant de points (21) à l’issue de la phase régulière, c’est bien. En six ans de Pro A, c’est seulement la deuxième fois que nous avons autant de points après la saison régulière, cela montre que nous avons fait une bonne saison jusqu’à maintenant et que nous formons vraiment une équipe soudée, dans un calendrier compliqué à mettre en place cette année avec les Jeux Olympiques. Nos deux joueuses étrangères étaient absentes les deux premières journées, nous avons dû jouer trois journées en trois jours début janvier, notre meilleure joueuse a eu la varicelle, bref on peut être satisfaite. On attend maintenant les dernières rencontres des autres clubs pour savoir si notre maintien est assuré en terminant parmi les huit premières*. Notre objectif c’est le maintien, mais si on pouvait l’assurer avant la dernière journée des play-down, ce serait une belle satisfaction.

Et votre bilan personnel ?

Je suis plutôt contente de ce que j’ai produit cette saison dans un championnat qui n’a peut-être jamais été aussi relevé. Aucun match n’aura été facile. Chaque année, j’ai l’impression que ce championnat est meilleur que l’année précédente. J’ai des victoires, des défaites bien sûr mais beaucoup en cinq manches, mais surtout je suis satisfaite de mon niveau de jeu tant sur le plan physique que tactique.

C’est votre meilleure saison ?

Elle fait partie des meilleures, ça c’est sûr. Je travaille beaucoup pour cela mais c’est également une dynamique de groupe. Avec mes coéquipières, l’ambiance est excellente, il faut le souligner, mais aussi avec la section masculine et bien sûr les frères Lebrun qui en font partie.

Leurs résultats et leur médiatisation rejaillissent sur la section féminine ?

Oui forcément car on fait partie du même club. Parfois, on joue nos matches sur les mêmes jours devant un public plus nombreux que si les deux sections jouaient chacune de leur côté. Et puis il y a une interaction positive car les sections féminines et masculines s’entraînent deux fois par semaine ensemble, c’est tout bénéfice, et cela nous fait progresser. Félix Lebrun, je l’ai vu grandir, je m’entraîne avec lui depuis qu’il est tout petit, le voir avec son frère à ce niveau c’est aussi une source de motivation.

Nîmes-Montpellier c’est votre maison ?

Cela fait neuf ans que je suis dans ce club, il y a un grand confort d’entraînement, de bonnes structures, un super esprit, je n’ai jamais pensé à partir ailleurs car ce club me permet de me réaliser comme joueuse professionnelle, j’ai cette chance.

Il y a aussi la carrière personnelle avec les Jeux Olympiques de Paris cet été ?

Evidemment ! Rien n’est fait pour le moment. Je me donne 50% de chances d’y participer. Je me sens bien, je sais que je suis capable de décrocher cette qualification avec toutes les opportunités qui sont données en termes de tournois et de repêchages. Mais il y a beaucoup d’adversité avec des filles tout aussi motivées que moi, cela peut se jouer à pas grand-chose. Rien n’est fait mais tout est à faire !

 

*Interview réalisée le 26 janvier 2024