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JT du Ping « Oser s’engager au féminin », le replay disponible

Publié le : 15/04/2024
Modifié le : 15/04/2024

Le 8ème JT du Ping était consacré en mars à la féminisation. Une thématique ô combien importante avec des témoignages et des échanges passionnants au programme.

Ce JT du Ping était l’occasion de vous faire découvrir des profils de femmes qui se sont engagées pour le sport et le tennis de table. Qui, à l’instar d'Alice Milliat, pionnière du sport féminin, ont osé prendre des responsabilités, afin d’inciter les femmes à également oser, notamment en vue des élections de la prochaine olympiade.

Au cours de ce huitième numéro, Emmanuelle Ducrot, membre du conseil supérieur du tennis et présidente du comité départemental de Haute-Savoie de tennis, est revenue sur son parcours et sur la question de la légitimité :

« Je ne me suis jamais posée la question de savoir si j’étais légitime ou pas dans ma vie de présidente et je n’ai jamais pensé qu’être femme était un frein à la prise de responsabilité ! J’ai eu la chance que le président du comité départemental m’ait ouvert la porte, il a eu un rôle majeur ! Et maintenant, je me lance dans la campagne ! Il faut œuvrer en mixité avec les hommes, ouvrir les portes. On part de loin, mais on est sur la bonne voie ! Il faut garder du plaisir et savoir s’affirmer avec tact et délicatesse ; ne pas être dans une espèce de « fronde féministe » »

C’est ensuite, Cécile Léonard, présidente du CTT Monthyon et lauréate du trophée du Ping du dirigeant de l’année en décembre dernier, qui a évoqué sa recherche d’un club avec une vision familiale et son souhait, en tant que dirigeante, de s’adresser à l’ensemble de la famille. Ainsi, en prenant la direction d’un club, elle a pu développer l’activité femmes et enfants, avec, aujourd’hui, 40 féminines, dont 25% en compétition.

Nadia Ghali, vice-présidente de la fédération de surf, a, par la suite, évoqué la réussite de la fonction d’élue, par la nécessité d’être en lien avec d’autres femmes, de créer du réseau pour partager ses expériences et questionnements et la possibilité d’effectuer les postes de présidence en doublon, afin de pouvoir partager les tâches, ce qui donnera plus envie aux femmes de venir.

Yannick Ghys, mari de Laetitia de Jaeghere, vice-présidente de la fédération française de triathlon, a poursuivi, partageant notamment l’équilibre entre la vie de famille, le travail et l’engagement :

« La vie de famille n’a jamais été un frein et elle ne doit jamais l’être, surtout quand une femme adore ça et c’est le cas de Laurence. Notre fille m’a dit l’autre fois "tu sais papa, si maman est heureuse dans son travail, c’est le plus important." […] L’équilibre se trouve à partir du moment où l’on est d’accord, c’est un contrat réciproque. En plus, nos enfants ont déjà l’exemple puisque toute la famille est déjà bénévole dans des clubs sportifs. »

Également intervenante lors de cette 8ème édition, Sonia Prodhomme, présidente du comité départemental du Loire-Alantique a partagé son expérience : « Au début, je me suis dit que je n’allais pas y arriver, que je n’allais pas être à la hauteur. Mais maintenant, ça va mieux et je dis toujours que je suis une "équilibriste" car il faut trouver l’équilibre entre la vie professionnelle, personnelle et de présidente. Je m’autorise à savoir dire "non" quand je n’en ai pas envie ! » Avant de poursuivre : « C’est sûr que si on recherche une élue et qu’on lui dit que la fonction, c’est 40 heures par semaine, toutes les femmes vont fuir car c’est compliqué de conjuguer travail, famille et bénévolat. » Pour elle, 3 mots importants : Oser, accompagner et prendre du plaisir.

Enfin, Laetitia Szwed, chargée de l'événementiel à fédération française de handball, est revenue sur son arrivée « sur un malentendu » au conseil d’administration parce qu’il y avait un « quota » pour la parité. Après avoir beaucoup douté d’elle au départ de par sa jeunesse, Laetitia a eu des femmes qui lui ont tendue la main et ont été bienveillantes. Elle a pu faire des formations et en étant tutorée, puis s’est sentie « légitime » :

« On est là pour passer le relais, le flambeau et montrer la voix aux futures dirigeantes en les accompagnant. [...] On ne va pas leur dire que c’est 35 heures, alors que c’est plus ! Je pense que le système de bénévolat va changer et que l’on va passer sur de la co-organisation avec un binôme pour alléger la charge. Il faut savoir déléguer ! […] Aujourd’hui, je vais où j’ai envie, je m’écoute, je fais en fonction de moi et de mes valeurs. »

Pour découvrir les témoignages de l’ensemble des intervenants, les questions et échanges, et voir pourquoi le partage, le réseautage et l’équilibre sont aussi important, visionnez le replay ci-dessous :