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Magali Andrier, nommée DTNA et DG

Publié le : 08/09/2021

La Fédération Française de Tennis de Table, par l’intermédiaire de son président Gilles Erb et de son DTN Jean-Nicolas Barelier, a nommé Magali Andrier au poste de Directrice Technique Nationale Adjointe et Directrice Générale de la Fédération. Magali Andrier succède à Paul De Keerle en tant que DG qui occupait la fonction depuis février 2019.

Vous avez rejoint la FFTT en tant que DTNA et DG, quelles seront vos missions au sein de la FFTT ?

J’ai pour missions de piloter l’ensemble des services du siège de la fédération et de seconder le DTN, Jean Nicolas Barelier, dans ses missions. Coté DTN je mettrai à profit mon expérience en supervisant les pôles formation-emploi et développement des pratiques. Il s’agira d’optimiser les ressources du siège, de créer de la transversalité, et une nouvelle dynamique, pour mettre en œuvre le projet fédéral avec les élus.

Quelle est la particularité à occuper un tel poste stratégique ?

C’est innovant puisqu’il y a une double fonction. Cette organisation originale, qui est à construire, a vocation à optimiser les liens entre la direction technique et les salariés. Cette décision s’est faite progressivement suite à mes échanges avec Gilles et Jean-Nicolas. L’ambition est d’améliorer l’efficacité des actions entreprises au regard du projet fédéral et des compétences respectives de chacun.

Pourquoi avoir voulu rejoindre la FFTT ?

Le tennis de table est mon sport d’origine. J’ai été classée n°23 française en 1998 et j’ai joué notamment dans les clubs de l’Asptt Orléans, 4S Tours, VGA ST Maur. Je suis également titulaire du BEES 1er degré spécialité tennis de table. Cela faisait déjà 7 ans que j’étais à la FSASPTT. Même si le projet de développement d’une offre de pratiques dans des clubs omnisports est passionnant, à l’approche de Paris 2024, basculer d’une fédération affinitaire à une fédération olympique reste une opportunité intéressante que j’ai saisie quand Jean-Nicolas puis Gilles Erb m’ont contactée. Pouvoir travailler pour le développement de sa discipline, le soutien aux clubs, c’est une chance exceptionnelle.

Quelques lignes sur votre parcours professionnel ?

Après avoir décroché une maîtrise en sciences économiques puis un DESS en management du sport, j’ai rejoint le Centre de Droit et d’Économie du Sport (CDES) pour valider un Master en droit, économie et gestion du sport.

J’ai occupé successivement les postes de conseillère d’animation sportive puis d'inspectrice Jeunesse et Sports en services déconcentrés, chargée de mission à la délégation à l’emploi et à la formation au Ministère des sports où j’ai pu suivre les travaux de lancement de la convention collective nationale du sport  et la rénovation des diplômes Jeunesse et Sports, de conseillère technique en cabinet ministériel avec le ministre Jean-François Lamour, de directrice de la ligue féminine de basket au sein de la FFBB, de directrice générale adjointe de l’UCPA et enfin de DTN / DG à la fédération sportive des ASPTT depuis septembre 2014.

Vous occupiez un poste de DTN/DG d’une fédération affinitaire, les problématiques sont-elles différentes entre la FSASPTT et la FFTT ?

A la FSASPTT, fédération de 230 clubs et 200000 adhérents, les axes de développement portaient sur les services aux clubs et le développement des pratiques loisirs omnisports. A la FFTT, le périmètre est plus large puisqu’il embrasse la compétition et la haute performance, avec la formation des entraineurs, et l’arbitrage. En outre je n’avais pas de cadres techniques d’Etat à gérer.

En termes de ressources en personnel et de budget, les deux fédérations sont similaires.

Le contexte actuel conduit chaque fédération à revoir son modèle économique en cherchant de nouvelles ressources pour garantir sa pérennité et son autonomie financière, à renforcer ses relations avec les territoires. Ce qu’il y aura en plus à la FFTT, c’est la performance dans les compétitions, avec Paris 2024 en point de mire qui va générer une pression supplémentaire à la fois en termes de résultats mais aussi d’héritage. C’est la raison pour laquelle le binôme avec le DTN, Jean-Nicolas Barelier, est une organisation originale mais intelligente car nous sommes très complémentaires.