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Carole Le Berre : "Arbitrer m'a tout de suite plu !"

Publié le : 07/12/2021
Modifié le : 07/12/2021

La FFTT lance pour la première année la semaine de l’arbitrage. L’objectif de cette semaine est de valoriser ces acteurs indispensables au bon déroulé de la pratique du tennis de table mais aussi vous donner toutes les informations nécessaires pour que vous aussi deveniez arbitre.

Tout au long de la semaine, découvrez les portraits de plusieurs arbitres français évoluant au niveau national ou international.
Aujourd'hui retrouvez l'interview de Carole Le Berre, arbitre régionale, nationale et juge arbitre par équipes.

 

Pourquoi êtes-vous devenue arbitre ?

J’ai commencé au niveau régional en 2015, j’avais 15 ans et ça m’a tout de suite plu. Je suis joueuse à côté, et j’ai débuté lors d’un tournoi chez moi à Agen, il manquait des arbitres et donc je me suis lancée pour passer l’examen d’arbitre nationale. Depuis j’ai continué et maintenant je fais partie du groupe des jeunes arbitres en préparation pour devenir arbitre internationale.

 

Quelles sont les qualités qui vous ont conduit à ce parcours ?

Je dirais la détermination, l’AN (arbitrage national) j’étais loin de l’avoir au début sur la présélection. Puis aussi vivre avec d’autres personnes, rencontrer d’autres personnes, s’adapter puisque les compétitions sont différentes, les personnes sur chaque événement sont différentes, donc avoir une bonne capacité d’adaptation. Les protocoles peuvent aussi être différents d’un jour à un autre sur la façon d’arbitrer, comment entrer dans l’aire de jeu... Une certaine rigueur aussi selon moi.

 

Qu’est-ce que vous en retirez dans votre vie personnelle ?

L’ambiance ! C’est une ambiance particulière entre arbitres que j’aime beaucoup. Je me destine aussi à l’enseignement, je pense que ce sera un plus, grâce à la dimension internationale. Je me dis que mon projet d’être arbitre internationale colle avec mon objectif professionnel. Je pense que l’arbitrage c’est quelque chose qu’il sera possible d’apporter aux élèves que j’aurai plus tard, de les sensibiliser justement.

Quelles sont vos ambitions ?

L’année prochaine c’est obtenir l’arbitrage international White Badge (1er grade international). Par la suite je tenterai le Blue Badge (2ème grade international) pour les Jeux en 2024. Je pense que ce sera déjà pas mal, après il faudra tout concilier et cela me permettra d’apprendre à m’organiser !

 

Quel est l’impact de l'abritrage sur votre vie personnelle ? 

Je suis encore étudiante, je suis en master MEEF 1er degré pour être professeure des écoles. Pour le moment je me positionne pour arbitrer les compétitions qui ne prennent qu’un week-end ou si j’arrive à m’arranger pour partir le vendredi pour faire les 3 jours. Je le précise chaque fois lorsque je postule pour arbitrer. J’ai fait part de mon projet d’international à mon établissement en expliquant qu’il y a certaines compétitions que je ne peux pas rater pour atteindre mes objectifs. Par exemple je serai à Cesson-Sévigné pour les France seniors la semaine prochaine et récemment j’étais à Saint-Quentin en Yvelives pour l’Open para. Mon établissement est plutôt conciliant et me demande juste ma convocation et une attestation de présence. Je n’ai pas de concours cette année, c’est pour ça que ça m’arrange que le concours de l’AI (arbitrage international) soit cette année. Tandis que l’année prochaine j’aurai un concours pour mes études donc j’aurai moins de temps à consacrer à l’arbitrage, j’en profite tant que je peux !
Je suis jeune donc je n’ai pas vraiment de vie de famille, arbitrer ça ne me prend pas tant de week-ends que ça. Je joue aussi en départemental, généralement ça ne tombe pas sur les weekends de matchs. Si ça arrive, mon équipe et mon club savent que si j’ai une occasion d’arbitrer une compétition, j’irai arbitrer plutôt que de jouer.

 

Quelles sont les difficultés que vous avez rencontrées ?

Savoir gérer une situation problématique, lorsque ça arrive la première fois. Personnellement, j’ai toujours le souvenir de la finale garçons des Championnats de France 2020 où Quentin Robinot s’éclate le doigt et qu’il faut mettre en place le temps mort médical. Quand c’est la première fois que ça nous arrive c’est surprenant !

 


Au sein de la FFTT, des formations sont organisées régulièrement dans l’année pour permettre aux candidats d’acquérir les différents grades d’arbitres et de juges-arbitres référencés et permettant d’exercer aux différents de niveaux de compétitions, individuelles et par équipes. Dès le plus jeune âge, vous avez ainsi la possibilité de vous engager pour le tennis de table via l’arbitrage.

Si vous êtes intéressé par l’arbitrage, que vous souhaitez en savoir plus ou que vous souhaitez vous inscrire à une formation, veuillez-vous rapprocher de votre ligue : https://www.fftt.com/site/jouer/ou-jouer/trouver-ligue-ou-comite