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Paul De Keerle nommé Directeur Général

Publié le : 03/04/2019
Modifié le : 04/04/2019

La Fédération Française de Tennis de Table, par l’intermédiaire de son président Christian Palierne, a nommé courant février Paul De Keerle au poste de Directeur Général de la Fédération. Passé par la direction administrative et financière de la Fédération de Rugby, Paul De Keerle succède à Odile Perrier, qui occupait la fonction depuis 2014 et qui sera désormais rattachée au président fédéral en tant que cheffe de cabinet. L’occasion de faire le point sur le parcours et les missions de chacun.

Odile Perrier, vous avez été nommée cheffe de cabinet de Christian Palierne, en quoi ce rôle consiste-t-il ?

Le chef de cabinet veille à la réalisation du projet politique. Toute une mission, n’est-ce pas ! En fait, Christian Palierne, qui n’a pas réussi à se libérer professionnellement autant qu’il l’aurait souhaité, m’a demandé de l’assister et de prendre en charge les aspects politiques, administratifs et logistiques de son activité de président. Une belle marque de confiance.

Un nouveau poste dans une fédération que vous connaissez parfaitement bien ?

Oui, en effet. En poste depuis 1983, je pense pouvoir dire que je connais bien les rouages de la fédération. Pourtant, mon parcours à la fédé a bien failli tourner court puisque je démissionnais au bout d’un mois. Et puis, une opportunité de poste, le contexte économique, la pression de ma famille m’ont fait rester. Et j’ai bien fait !

Quel a été votre parcours au sein de la Fédération ?

Tour à tour secrétaire, assistante de l’attaché du Président et du DTN, puis secrétaire du Président Bernard Jeu, il m’a alors été offert de prendre la gestion du journal bimensuel, supplément à France Tennis de Table (aujourd’hui Ping Pong Mag). De là à reprendre le magazine, il n’y eut qu’un pas. D’abord avec la mise en page, puis en tant que secrétaire de rédaction. Une période passionnante. En 1997, j’ai inauguré le poste de Directrice administrative et financière adjointe, sous la direction de Daniel Braslet, puis en 2014, Christian Palierne m’a déjà fait confiance en me nommant Directrice générale des services. Un seul employeur mais des métiers complètement différents, toujours au service du tennis de table. Et aujourd’hui un nouveau métier, un nouveau challenge.

Quelles seront vos missions ?

Les missions de cheffe de cabinet sont très larges, elles touchent beaucoup de domaines d’activité mais elles peuvent se résumer en un mot : l’accompagnement. Et plus précisément l’accompagnement du Président que ce soit dans la stratégie, la mise en œuvre et le suivi des orientations politiques, dans ses relations avec les instances déconcentrées ou encore dans sa mission de représentation. Il m’a été demandé également de participer aux projets partagés des différents pôles de la FFTT, de veiller à la communication institutionnelle et de collaborer à la recherche de partenaires institutionnels ou privés. J’ai craint un instant de m’ennuyer…

Quel est votre rôle par rapport à Paul De Keerle, nommé Directeur Général ?

Mon rôle est celui de facilitateur. En lui transmettant toutes les clefs de la fédé, Paul De Keerle pourra être opérationnel le plus rapidement possible. Il a beaucoup d’expérience du milieu associatif et connaît bien les arcanes de la gestion administrative et financière. Il va apporter, à travers son professionnalisme, une nouvelle vision, un nouvel élan au tennis de table. Il est certain que nos deux postes sont complémentaires et il n’en est pas moins certain de notre parfaite collaboration.

Paul De Keerle, vous avez rejoint la FFTT récemment, quelles seront vos missions au sein de la Fédération ?  

J’ai pour mission de prendre la Direction Générale de la FFTT et apporter toute mon expérience en provenance d’une fédération ayant une plus grande pratique dans l’organisation d’évènements internationaux et ayant développé un champ commercial plus important.

Quelques mots sur votre parcours professionnel ?

J’ai tout d’abord de multiples ascendances européennes, mais principalement du nord, en allant de la pointe du Finistère, en passant par le Cotentin, la Flandre et la Wallonie jusqu’aux côtes anglaises. Issu d’une formation d’Ecole de Commerce (ESCP Europe), je suis passé par le moule des grands cabinets d’audit anglo-saxons (PWC), puis une expérience d’expatriation dans l’industrie agroalimentaire (Bolloré Tabac), un petit passage à mon retour en France en start-up dans le domaine des serveurs de données et enfin la direction financière à la Fédération Française de Rugby. Le tout est marqué très fortement par la finance et l’informatique, et dernièrement à la FFR par le développement commercial (billetterie) et les grands projets (grand stade de rugby).

Pourquoi avoir voulu rejoindre la FFTT ? 

J’ai toujours été passionné par le monde du sport et je continue d’ailleurs d’être un pratiquant régulier de basket, qui est mon sport de base (et pas du tout le rugby). J’ai d’ailleurs été dans mon enfance à deux ou trois séances d’entraînement de tennis de table en club avant de partir vers le basket, en raison de ma taille. J’ai candidaté à la FFTT, car j’avais la volonté de prendre en charge une direction générale complète avec tous ces enjeux. Le nombre de licenciés et de clubs représentent une caractéristique forte des enjeux existant à la FFTT.

Comment s’organise la passation avec Odile Perrier, ancienne Directrice Générale ?

Odile a une très grande connaissance de tout ce qui s’est fait au sein de la FFTT, elle connaît tout le monde. Je la consulte à chaque fois afin de connaître les tenants et aboutissants de chaque dossier, ce qui m’est d’une très grande aide.

Les problématiques sont-elles différentes entre la FFR et la FFTT ?

Sur le fond NON et sur la forme OUI. D’une manière générale, toutes les problématiques sont similaires, seuls changent les enjeux financiers. Le mode de prise de décision est identique. Il existe les mêmes rapports avec le ministère des sports et les collectivités de manière générale. Le métier de base est d’organiser des évènements (rencontres ou tournois) et faire en sorte que l’ensemble des participants aient la bonne information, de gérer les résultats sportifs, les équipes de France, les relations avec les ligues et les comités départementaux, avec les clubs PRO et les clubs amateurs, d’assurer le développement et la promotion de la pratique, etc. Ce qui change, ce sont les enjeux financiers, ce qui doit conduire à encore une meilleure gestion et une créativité plus grande pour obtenir des résultats.